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- Programme Bien Aidants : préservez la santé des aidants grâce à l’activité physique adaptée
En France, entre 8 et 11 millions de personnes soutiennent régulièrement un proche en perte d’autonomie en raison de l’âge, d’une maladie ou d’un handicap. Ces aidants, véritables piliers de notre société, jouent un rôle essentiel, souvent au détriment de leur propre bien-être. Face à cette réalité, le programme Bien’aidants propose une approche innovante et globale pour préserver leur santé, en combinant activité physique adaptée et soutien psychologique. Les aidants : un pilier invisible mais essentiel Un Français sur six est aidant. Parmi eux, plus de la moitié ont plus de 60 ans , et une majorité aide un membre de leur famille, principalement un parent ou un conjoint. Ce rôle est souvent exercé en silence, avec un engagement quotidien et une implication émotionnelle forte (1) . Un impact majeur sur la santé L’engagement des aidants a des conséquences significatives sur leur santé physique et mentale : L'INSEE rapporte que les aidants sont exposés à des risques accrus de maladies chroniques telles que l'arthrose, l'hypertension, le diabète et les AVC. De plus, la situation des aidants contribue à une détérioration du bien-être psychologique, avec des troubles fréquents du sommeil, du stress chronique et de l’épuisement émotionnel (2) . Près de la moitié des aidants déclarent se sentir seuls dans leur rôle, créant un fort isolement social (3) . Les aidants âgés, en particulier ceux qui soutiennent un conjoint, se déclarent encore plus vulnérables, avec 64 % affirmant que leur santé s’est détériorée depuis qu’ils ont endossé ce rôle (4) . L’activité physique : un levier puissant pour la santé des aidants Les bénéfices de l’activité physique sont bien établis, notamment pour les aidants. Elle permet de réduire les marqueurs de stress physiologique, de prévenir les pathologies cardiovasculaires et musculo-squelettiques, d'améliorer le sommeil et l’humeur, et de favoriser les interactions sociales. Ces effets sont confirmés par plusieurs études, dont celles menées par la Haute Autorité de Santé (HAS) qui recommande des activités physiques adaptées pour les aidants afin de réduire les risques liés au stress et à l’isolement (5) . Le programme Bien’aidants : un accompagnement sur mesure Le programme Bien’aidants, porté par MINA (spécialiste en activité physique adaptée) et Brain’Up (association de prévention santé), s’adresse aux aidants de plus de 60 ans. Il est financé par la Conférence des financeurs des Hauts-de-Seine. L'objectif principal de ce programme est de préserver la santé physique, mentale et sociale des aidants. Parmi ses objectifs secondaires, il vise à intégrer une routine d’activité physique régulière dans leur quotidien, à leur fournir des outils pour mieux gérer le stress et améliorer la qualité de leur sommeil. Le programme cherche également à lutter contre l’isolement en proposant des séances collectives et à encourager l’autonomie des aidants dans la pratique d’exercices adaptés à leurs besoins. Le programme se déroule en trois phases : Bilan initial personnalisé : un enseignant en Activité Physique Adaptée évalue le niveau de forme, identifie les fragilités éventuelles et définit des objectifs individualisés. Cycle de 12 semaines : ce cycle comprend huit séances collectives d’activité physique adaptée (renforcement musculaire, équilibre, mobilité, relaxation), trois ateliers bien-être animés par une psychologue-sophrologue, et un accompagnement à l’autonomie grâce à des séances en visio et une plateforme d'exercices (Goove). Suivi post-programme : un mois d’accompagnement à distance, un kit de prévention (haltères, élastiques) et un accès à des ressources personnalisées permettent de maintenir la dynamique engagée. Un dispositif localisé dans les Hauts-de-Seine Le programme est disponible dans les communes suivantes : Boulogne-Billancourt, Courbevoie, Clamart, Bois-Colombes et Vanves. Brain’Up : un expert en prévention santé Créée en 2009, l’association Brain’Up conçoit des ateliers de prévention sur des thématiques essentielles telles que le stress, le sommeil, l’alimentation et la mémoire. Son approche, basée sur des techniques cognitivo-comportementales et un suivi individualisé, complète l’activité physique proposée par MINA. Une réponse concrète et innovante pour les aidants Les aidants, bien qu’indispensables pour l’autonomie de leurs proches, restent souvent invisibles dans les politiques de prévention. Le programme Bien’aidants leur offre une solution concrète, fondée sur des principes scientifiques, pour améliorer leur qualité de vie, prévenir l’épuisement et restaurer un équilibre personnel essentiel. “Il est temps de prendre soin de ceux qui prennent soin.” Sources : (1) INSEE, Enquête sur les conditions de vie des ménages, 2020 : www.insee.fr ( 2) Association Française des Aidants, Rapport 2021 sur l’isolement des aidants. www.aidants.fr (3) Fondation de France, "Les aidants familiaux : un rôle essentiel mais fragile", 2021. www.fondationdefrance.org (4) Fondation de France, "Les aidants familiaux : un rôle essentiel mais fragile", 2021. https://www.fondationdefrance.org/fr/cat-personnes-vulnerables/aux-cotes-des-plus-fragiles (5) Haute Autorité de Santé (HAS), "Recommandations sur l’accompagnement des aidants", 2020. www.has-sante.fr
- Envie de bouger autrement ? Participez aux séances APA découvertes chez Mina
Envie de vous maintenir en forme dans une ambiance conviviale et sécurisée ? Participez à l'une de nos 4 séances découverte gratuite à Boulogne ou à Paris en juin. 💡 C’est quoi une séance découverte MINA ? Animées par des professionnels diplômés en APA, ces séances sont accessibles à tous , quels que soient votre âge, votre niveau ou vos fragilités. Elles sont conçues pour vous faire goûter aux bienfaits d’une activité physique adaptée à vos besoins, sans esprit de performance. Les séances en un coup d’œil : Date Horaire Lieu Adresse Samedi 14 juin 15h – 17h Ozanam 55 rue de Silly, 92100 Boulogne-Billancourt Jeudi 19 juin 11h – 13h Blom 31 31 rue de Blomet, 75015 Paris Samedi 21 juin 10h – 12h Notre-Dame de l’Assomption 88 rue de l’Assomption, 75016 Paris Lundi 23 juin 14h15 – 16h15 Yoga And You 77 rue Cardinet, 75017 Paris Au programme des ateliers : Réveil musculaire & équilibre : Enchaînements doux (assis ou debout), parcours de motricité. Objectif : renforcer tonus et équilibre. Gym Pep’s : Renforcement musculaire et cardio dans une ambiance tonique. Objectif : maintenir son capital musculaire. Stretching : Étirements, assouplissements, posture. Objectif : souplesse, mobilité et muscles profonds. Pourquoi essayer l'APA ? L’Activité Physique Adaptée (APA) est reconnue pour ses bienfaits sur la santé physique, mentale et sociale.Elle est particulièrement bénéfique pour les personnes atteintes de maladies chroniques, en rémission ou en perte de mobilité. MINA est certifiée Club Prescri’forme dans le cadre du dispositif . Sport sur ordonnance : En savoir plus sur www.prescriforme.fr Comment participer ? Gratuit – sur inscription Places limitées (8 personnes par séance) Animées par un professionnel diplômé en APA Réservez dès maintenant : 📞 06 49 66 72 40 📧 contact@mina-sante.fr
- Activité physique : un appui majeur contre les maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires, qui causent près de 150 000 décès par an en France, représentent la deuxième cause de mortalité. Un nombre important de ces pathologies, qui incluent notamment les infarctus, les AVC et les maladies coronariennes, sont directement liées au mode de vie, tels que une alimentation déséquilibrée, le tabagisme, la sédentarité et l'inactivité physique. Mais bonne nouvelle : contrairement aux facteurs génétiques, la plupart de ces risques peuvent être prévenus ou atténués grâce à des changements dans les habitudes de vie. Parmi eux, l’activité physique ! Les bénéfices de l’activité physique pour le cœur et les vaisseaux ? Autrefois contre-indiquée pour les personnes à risque, la pratique d’une activité physique est aujourd’hui pleinement intégrée dans le traitement des maladies cardiovasculaires. De nombreuses études ont démontré les effets bénéfiques de l’activité physique, faisant de celle-ci un outil thérapeutique incontournable pour améliorer les maladies cardiovasculaires et réduire les complications associées. Pratiquer une activité physique régulière permet d'obtenir de nombreux effets positifs. Pour les maladies cardiovasculaires, elle diminue la charge de travail du cœur et améliore la vascularisation du myocarde, renforçant ainsi la santé du muscle cardiaque. Pour les maladies vasculaires, l’activité physique contribue à abaisser la tension artérielle et favorise une meilleure circulation sanguine au niveau des muscles. Les effets de l’activité physique vont au-delà de la simple condition physique : elle contribue également à l’adoption de règles hygiéno-diététiques essentielles, comme une alimentation équilibrée, la réduction de la consommation de tabac et une meilleure gestion du stress. En plus de ces bienfaits, elle agit positivement sur le moral, réduisant l’anxiété et renforçant la confiance en soi. Ces effets psychologiques soutiennent les patients dans la gestion de leur maladie, les motivant à suivre leur traitement et à adopter un mode de vie plus sain. Quelle prise en charge préconisée pour les maladies cardiovasculaires ? Pour améliorer et préserver la santé cardiovasculaire, il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière, au minimum trois séances par semaine, dont chacune devrait inclure au moins 20 minutes d'exercices d’endurance tels que la marche rapide, le vélo ou la natation. Ces activités d'endurance permettent de renforcer le muscle cardiaque, d'améliorer la circulation sanguine et de favoriser un bon contrôle de la tension artérielle. En complément, une séance hebdomadaire de renforcement musculaire d'intensité modérée est conseillée. Cela peut inclure des exercices de musculation légère, du pilates ou des mouvements au poids du corps, qui contribuent à tonifier les muscles, stabiliser les articulations et optimiser le métabolisme. Ce programme d'entraînement varié aide non seulement à maintenir une condition physique optimale, mais il réduit également les risques de complications cardiovasculaires en améliorant la résistance et l'élasticité des vaisseaux sanguins. En intégrant ces activités physiques dans votre quotidien, vous améliorez votre santé générale, réduisez votre stress et bénéficiez d’un bien-être accru, autant d’aspects favorisant une protection durable contre les maladies cardiovasculaires. Source : Verdier (2008). Maladies cardiovasculaires et activités physiques. Club des cardiologues du sport. Depiesse et al. (2016). Prescription des activités physiques adaptées en prévention et en thérapeutique. Elsevier Masson.
- Enseignant en activité physique adaptée et kinésithérapeute : deux métiers très complémentaires !
L’enseignant en Activité Physique Adaptée (EAPA) et le kinésithérapeute sont deux professionnels de la santé dont les interventions jouent un rôle-clé dans le bien-être physique et mental des patients. Bien que leurs champs de compétences soient distincts, leurs métiers sont profondément complémentaires, offrant aux patients un accompagnement global et adapté à leurs besoins spécifiques. Quelle est leur formation respective ? Le kinésithérapeute est un professionnel de santé diplômé d'État, qui a suivi une formation de niveau master en kinésithérapie. Sa formation approfondie en rééducation et en anatomie lui permet de traiter et réhabiliter des patients souffrant de diverses pathologies physiques, d'accidents ou de troubles musculo-squelettiques. Grâce à cette expertise, le kinésithérapeute prend en charge les patients en phase de rééducation pour améliorer leur mobilité, leur force musculaire et soulager la douleur. L’enseignant en Activité Physique Adaptée est quant à lui un professionnel du sport spécialisé dans l’accompagnement de publics fragiles ou atteints de pathologies chroniques. Titulaire d'une licence STAPS avec une spécialisation en APA (3 ans) et souvent d’un master en APA (5 ans), il bénéficie d'une formation solide en anatomie, physiologie et pédagogie. Sa spécialisation en APA lui permet de concevoir et d’adapter des programmes d’activité physique en fonction des fragilités et pathologies des pratiquants. Objectif de l'EAPA : reconditionner physiquement les patients, en leur permettant de maintenir ou de retrouver une autonomie physique, tout en adoptant un mode de vie actif et sain. Pourquoi et comment interviennent-ils ? L’intervention du kinésithérapeute se concentre principalement sur la rééducation des troubles physiques spécifiques, tels que les troubles du mouvement, de la motricité ou encore les déficiences fonctionnelles. Ce professionnel de santé intervient généralement sur prescription médicale et utilise une variété de techniques adaptées à chaque situation. Les techniques actives, telles que la gymnastique médicale, visent à rééduquer les mouvements et à restaurer les capacités fonctionnelles du patient. Les techniques passives, comme les massages et les manipulations, sont également employées pour soulager la douleur et améliorer la mobilité. Grâce à une approche individualisée, le kinésithérapeute accompagne le patient dans son processus de rééducation et de réadaptation, visant une récupération complète de ses capacités physiques. À l’inverse, l’intervention de l’EAPA se distingue par sa vision plus globale, centrée sur la personne. Il travaille non seulement sur les capacités physiques, mais aussi sur le bien-être psychologique et social du patient. Il adapte l’activité physique en fonction des besoins spécifiques du bénéficiaire, qu’il s’agisse d’une pathologie chronique, d’une limitation fonctionnelle ou d’une difficulté émotionnelle ou sociale. Objectif principal : remettre le bénéficiaire en activité, grâce à des exercices physiques et sportifs adaptés à ses capacités, tout en prenant en compte son état mental et émotionnel. L’enseignant met en place des séances ludiques et pédagogiques visant à encourager la participation active et à améliorer l’autonomie du bénéficiaire. En créant un environnement sécurisant et motivant, il permet au patient de retrouver confiance en ses capacités physiques et de mieux gérer sa condition. Cette approche favorise l’engagement des participants dans leur propre parcours de santé et encourage un mode de vie actif et durable. En résumé, le kinésithérapeute intervient dans un cadre médical et thérapeutique pour traiter des troubles spécifiques, tandis que l’enseignant en APA adopte une approche plus globale, visant à améliorer la qualité de vie à travers l’activité physique. Ensemble, ces deux professionnels offrent une prise en charge complète et complémentaire, permettant au patient de retrouver une santé optimale tant sur le plan physique que mental. Quel public prennent-ils en charge ? Le kinésithérapeute et l'EAPA interviennent tous deux dans le cadre du Sport Santé et du Sport sur ordonnance, deux dispositifs qui visent à améliorer la santé des individus à travers une activité physique adaptée à leurs conditions spécifiques. Le kinésithérapeute se concentre principalement sur les patients souffrant de pathologies sévères, de troubles complexes ou de blessures importantes. Son rôle est de restaurer les capacités motrices et la mobilité des patients grâce à des techniques spécifiques, favorisant la récupération physique. L'EAPA, quant à lui, intervient auprès de patients présentant des pathologies modérées ou des troubles musculo-squelettiques légers. Il propose des séances adaptées visant à améliorer la condition physique générale, prévenir l'aggravation des symptômes et augmenter l'autonomie des patients.
- Activité physique et cancer : le parcours de soins après traitement
Lancé en 2020 et progressivement déployé dans tous les départements par les Agences Régionales de Santé, ce parcours de soins post-cancer a pour principal objectif de réduire les risques de séquelles liées aux traitements et de prévenir les rechutes. Ce dispositif est conçu pour accompagner les patients ayant terminé leur traitement actif contre le cancer et favoriser leur rétablissement. Il permet d’assurer une prise en charge globale, qui va au-delà des traitements médicaux, en intégrant des aspects comme la réadaptation physique, le suivi psychologique et le dépistage de nouvelles pathologies. L’objectif est de garantir la meilleure qualité de vie possible à ces patients, en leur offrant un suivi personnalisé et adapté à leurs besoins spécifiques. À qui s’adresse le dispositif "parcours de soins après cancer"? Ce parcours de soins s’adresse aux patients adultes et enfants ayant bénéficié du dispositif d’affection de longue durée, spécifiquement pour ceux ayant traversé un cancer. Il débute après la fin du traitement actif du cancer et s'étend jusqu’à un an après cette période, afin de garantir un suivi suffisant pour éviter les complications à long terme. Ce parcours de soins vise à accompagner les patients dans leur récupération post-cancer, en détectant précocement d’éventuelles rechutes et en réduisant les impacts à long terme des traitements, notamment en matière de santé mentale, de mobilité et de qualité de vie. Le parcours contribue également à renforcer la prévention et le suivi des effets secondaires chroniques souvent associés aux traitements contre le cancer . Ce parcours de soins est-il payant ? Le parcours de soins post-cancer est entièrement pris en charge, sans frais à avancer pour le patient. Il bénéficie d'un budget de 180 euros pour financer les bilans et suivis nécessaires à sa réhabilitation, tels que l'activité physique, la diététique et le suivi psychologique. Ce dispositif assure une prise en charge gratuite et facilite l'accès aux soins de réadaptation, tout en contribuant à la prévention des rechutes et à l'amélioration de la qualité de vie. En quoi consiste concrètement ce parcours de soins ? Le parcours de soins post-cancer propose un accompagnement complet et personnalisé, conçu pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient. Selon l'évaluation de ces besoins, il peut inclure : Un bilan d’activité physique , afin d’établir un projet d'activité physique adaptée, élément essentiel pour la réhabilitation physique après un cancer. L'activité physique adaptée permet de restaurer la mobilité, de renforcer les muscles, d'améliorer la vitalité et de réduire le risque de récidive en favorisant un mode de vie actif et dynamique. Un bilan diététique , accompagné de séances de suivi nutritionnel, pour aider le patient à retrouver un équilibre alimentaire optimal après la perte de poids ou les troubles digestifs souvent causés par les traitements anticancéreux. Ce suivi permet d’adapter le régime alimentaire du patient pour soutenir sa récupération physique et son bien-être général, en corrigeant les carences et en favorisant une alimentation saine. Un bilan psychologique , avec des séances de suivi thérapeutique, pour accompagner le patient dans la gestion des aspects émotionnels et psychologiques liés au cancer et à ses traitements. Le soutien psychologique joue un rôle crucial dans l'amélioration de la résilience, la réduction du stress et de l'anxiété, et aide le patient à retrouver une stabilité mentale après une expérience traumatique. Ce suivi permet également de prévenir les troubles psychologiques tels que la dépression ou l'anxiété. Le parcours peut être adapté pour inclure un ou plusieurs de ces modules, selon l'état de santé et les priorités du patient. Chaque patient bénéficie ainsi d'un suivi global et personnalisé, visant à maximiser sa récupération, améliorer sa qualité de vie et prévenir les complications à long terme liées au cancer et à ses traitements. Quels sont les acteurs de ce parcours de soins ? Pour bénéficier de ce dispositif, le patient doit obtenir une prescription médicale d’un cancérologue, d’un pédiatre ou de son médecin traitant, qui évalue ses besoins spécifiques et l’oriente vers le parcours adapté. Une fois la prescription validée, le patient peut réaliser ses bilans de santé et suivre des séances thérapeutiques auprès de professionnels conventionnés tels que des enseignants en activité physique adaptée, des nutritionnistes et des psychologues. Ces spécialistes élaborent un programme personnalisé pour accompagner la réhabilitation physique, nutritionnelle et psychologique du patient, en fonction de ses besoins. Ce suivi global et adapté favorise une meilleure récupération et améliore la qualité de vie post-cancer. * Structures porteuses du dispositif pour Paris et le 92 : • Paris Après Cancer : www.parisaprescancer.org ou 07 86 55 61 40 • DAC 92 Centre : www.dac92centre.fr ou 01 81 80 38 30 MINA, partenaire du DAC 92 Centre Mina participe au parcours de soin après cancer dans les Hauts-de-Seine en réalisant un bilan d’Activité Physique Adaptée pour des patients envoyés par le DAC 92 Centre (Dispositif d’Appui à la Coordination). Réalisé à l’aide de la plateforme Goove, agréée hébergeur de données de santé, ce bilan complet comprend des questionnaires et des tests d’aptitude physique pour évaluer la motivation et les capacités de chaque patient et lui proposer ensuite un programme personnalisé d’activité physique. Mina est une entreprise solidaire d’utilité sociale qui cherche à promouvoir une vision globale et préventive de la santé. Elle propose des bilans et des séances d’APA à Paris et dans le 92, dans des lieux partenaires, à domicile et en visio. L’équipe est composée de 5 enseignants en APA, tous diplômés d’un Master STAPS APAS.
- Activité physique et santé : lutter contre le surpoids et l’obésité
Le saviez-vous ? En 2022, une personne sur huit dans le monde était en situation d’obésité. En France, cela concerne 8,5 millions de personnes, un chiffre en hausse de 13 % depuis 2012. Les formes les plus sévères, quant à elles, ont augmenté de plus de 60 %. L'obésité n'est pas qu’une question d’apparence : c’est une pathologie chronique aux conséquences multiples sur la santé physique, mentale et sociale. Le surpoids et l'obésité sont souvent liés à un déséquilibre alimentaire, mais aussi à un manque d’activité physique, à une sédentarité élevée ou encore à des troubles du sommeil. Ils augmentent considérablement le risque de maladies cardiovasculaires, métaboliques (comme le diabète de type 2), de certains cancers, ainsi que de troubles articulaires, respiratoires ou encore dépressifs. Activité physique adaptée: une thérapeutique non médicamenteuse Intégrées dans une approche globale, l’activité physique régulière et notamment l'activité physique adaptée (APA) offrent des bénéfices durables sur le corps comme sur l’esprit. Elle n’est pas une simple recommandation : c’est une composante essentielle du traitement de l’obésité, au même titre qu’un suivi médical ou nutritionnel. Les effets de l'activité physique sur la santé : Diminution de la masse grasse, en particulier abdominale, Préservation ou augmentation de la masse musculaire, Amélioration des fonctions cardiovasculaires et métaboliques (glycémie, cholestérol, tension artérielle) Réduction des risques à partir d’une perte de poids de seulement 5 à 10 %, Réduction du stress, des symptômes dépressifs et amélioration de l’estime de soi Se remettre en mouvement en douceur : quelles activités choisir ? Lorsqu’on souffre de surpoids ou d’obésité, certaines activités physiques et sportives sont plus adaptées que d’autres. Il est essentiel d’opter pour une reprise progressive et adaptée à ses éventuelles fragilités. Activités d’endurance à faible impact : marche, vélo, aquagym, natation… au moins 30 minutes par jour et si possible, 5 jours par semaine. Renforcement musculaire doux : au poids du corps ou avec accessoires légers, 2 à 3 fois par semaine. Étirements : pour préserver la souplesse et limiter les douleurs, 2 à 3 fois par semaine La supervision d’un enseignant en activité physique adaptée (APA) permet de sécuriser la pratique, d’adapter les exercices aux capacités de chacun et d’instaurer une routine progressive et efficace. L'activité physique adaptée est vivement recommandée pour garantir la sécurité et l’efficacité des exercices. En parallèle, il est essentiel de limiter le temps passé assis et d’encourager le mouvement au quotidien. Le parcours santé en extérieur : une activité physique efficace contre le surpoids et l’obésité Tous les ateliers d'activité physique adaptée proposés par Mina permettent de travailler l'endurance, le renforcement musculaire et la souplesse, indispensables pour lutter contre le surpoids. Nous avons aussi conçu un parcours santé en extérieur , encadré par nos enseignants en APA, spécifiquement adapté aux personnes souhaitant reprendre une activité physique dans un cadre sécurisant, stimulant et convivial. Ces séances en petit groupe (10 personnes maximum) ont lieu dans des parcs de l’ouest parisien (jardin du Ranelagh, Bois de Boulogne, etc.). Le programme associe marche active , exercices ludiques de renforcement musculaire et stimulation de l’équilibre grâce à l’environnement naturel. Objectifs du parcours : Stimuler le tonus musculaire, en particulier des membres inférieurs, Travailler l’endurance cardio-respiratoire, Améliorer la stabilité et prévenir les chutes, Retrouver du plaisir dans le mouvement et rompre l’isolement *Prochaine session : 7 séances les jeudis de 14h30 à 15h30, à partir du 24 avril au jardin du Ranelagh. *Tarifs accessibles : formules à partir de 9 € la séance. Ce format en plein air s’inscrit dans une dynamique de santé globale. L’environnement naturel favorise l’adhésion à long terme, réduit le stress, améliore la variabilité cardiaque, stimule le système immunitaire et booste l’humeur. Bouger, c'est investir dans sa santé L’activité physique ne se résume pas à « faire du sport » : c’est une habitude de vie, un levier de prévention et de soin, un moyen concret de reprendre le pouvoir sur sa santé. Chez Mina, nous vous accompagnons pas à pas dans cette reprise, à travers des parcours personnalisés, encadrés par des professionnels, et pensés pour être adaptés, bienveillants et motivants. Parce qu’il n’est jamais trop tard pour retrouver confiance, énergie et liberté de mouvement. Et dès l’enfance : prévenir par l’éducation Un rapport de l’Assemblée nationale (février 2024) alerte sur une insuffisance critique d’activité physique à l’école, pourtant essentielle à la prévention de l’obésité infantile*. Aujourd’hui, moins d’un enfant sur deux atteint les 60 minutes d’activité physique quotidienne recommandées. Les pistes d’action proposées : • 30 minutes de mouvement par jour dès l’école primaire • Une meilleure formation des enseignants à la promotion de la santé • Le développement de partenariats entre écoles, collectivités et professionnels du sport-santé
- Mieux vivre avec la sclérose en plaques grâce à l’activité physique
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique du système nerveux central qui touche environ 120 000 personnes en France . Chaque année, 2 500 à 4 000 nouveaux cas sont diagnostiqués, principalement chez les femmes jeunes. Si elle ne se guérit pas, une prise en charge globale, incluant l’activité physique adaptée, permet de mieux vivre avec la maladie (1). Qu’est-ce que la sclérose en plaques ? La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Elle apparaît lorsque le système immunitaire attaque la myéline, une substance qui protège les fibres nerveuses et permet la bonne transmission des messages entre le cerveau et le reste du corps. Cette attaque provoque des lésions qui entraînent des symptômes très variés. Dans 85 % des cas, la maladie débute sous forme rémittente-récurrente , alternant phases de poussées (avec apparition de nouveaux symptômes) et périodes de rémission plus ou moins complètes. Certaines formes progressives évoluent plus lentement, mais de façon continue (2) . Les signes de la SEP diffèrent fortement d’une personne à l’autre : fatigue persistante, troubles moteurs ou sensitifs (engourdissements, spasmes), problèmes de vision, troubles de l’équilibre, difficultés urinaires ou cognitives… Cette diversité rend le diagnostic parfois difficile et long à établir. C’est pourquoi on la surnomme souvent "la maladie aux mille visages" (3). Activité physique adaptée et sclérose en plaques : pourquoi c’est essentiel ? Contrairement à une idée reçue, l’exercice physique n’aggrave pas la sclérose en plaques. Il fait désormais partie intégrante des recommandations thérapeutiques. Pratiqué de manière régulière et adaptée, il contribue à limiter la progression des symptômes et à prévenir les effets délétères de l’inactivité. Voici ses principaux bénéfices : Amélioration de la mobilité et de la force musculaire : pour compenser la perte de tonus et faciliter les mouvements du quotidien. Réduction de la spasticité : en assouplissant les muscles, l’activité physique limite les raideurs douloureuses. Renforcement de l’équilibre et de la coordination : essentiel pour prévenir les chutes et rester autonome plus longtemps. Diminution de la fatigue : si l’intensité est bien ajustée, le mouvement régulier aide à mieux gérer la fatigue chronique. Bienfaits psychologiques : activité physique et bien-être vont de pair ; elle réduit l’anxiété, stimule l’humeur et redonne confiance en soi. Maintien de l’autonomie : bouger régulièrement, c’est aussi rester acteur de sa santé et préserver ses capacités fonctionnelles. Ainsi, l’activité physique devient un véritable levier thérapeutique , au même titre que les traitements médicamenteux (4) . Quels types d’exercices privilégier en cas de sclérose en plaques ? En cas de sclérose en plaques, l’activité physique doit être adaptée aux capacités et aux besoins spécifiques de chacun·e. Chez Mina , l’accompagnement est entièrement personnalisé , en tenant compte du niveau de mobilité, des objectifs et du ressenti de chaque personne. L’enjeu n’est pas la performance, mais le bien-être global, le maintien des fonctions préservées et, autant que possible, le soutien de l’autonomie. Certaines personnes vivent avec une mobilité très réduite, notamment en fauteuil électrique, et ne peuvent pas mobiliser librement leurs jambes ou leurs bras. Cela ne signifie pas que l’activité physique est exclue : d’autres formes de stimulation restent possibles et utiles, dès lors qu’elles respectent le confort et les envies de la personne. Voici quelques types d’exercices que l’on peut envisager, selon les capacités : Renforcement musculaire doux , avec ou sans matériel, ou sous forme de contractions simples, pour entretenir la force sans provoquer de fatigue excessive. Exercices d’équilibre et de coordination , pour les personnes pouvant se tenir debout ou marcher. Mobilisation articulaire , active ou assistée, pour préserver l’amplitude de mouvement. Respiration et relaxation , accessibles à toutes et tous, pour apaiser le stress, favoriser la récupération et renforcer la connexion corps-esprit. Endurance modérée , sous différentes formes (marche, vélo, gestes rythmés en position assise), en fonction de la forme du moment. À quel rythme pratiquer ? Il n’existe pas de règle unique, car chaque personne vivant avec la sclérose en plaques peut réagir différemment à l’activité physique. Toutefois, les recommandations pour les maladies chroniques sont souvent applicables : il est conseillé de pratiquer 2 à 3 séances par semaine , chacune durant entre 20 et 45 minutes . Si nécessaire, l'effort peut être fractionné en plusieurs courtes séquences réparties tout au long de la journée. Il est important d’écouter les signaux de son corps, en particulier en cas de fatigue intense ou lors de poussées. La priorité doit être donnée à la régularité des exercices plutôt qu’à leur intensité, car l’objectif n’est pas la performance, mais la régularité , la sécurité et le plaisir du mouvement . Sources : (1) Inserm – Sclérose en plaques : www.inserm.fr (2) Fondation ARSEP – Vivre avec la SEP : www.arsep.org (3) Haute Autorité de Santé – Recommandations SEP : www.has-sante.fr (4) OMS – Activité physique et santé : www.who.int
- Hypertension : comprendre, prévenir et agir grâce à l’activité physique
L’hypertension artérielle touche un adulte sur trois en France et est un facteur majeur de risque cardiovasculaire. La pratique régulière d'une activité physique adaptée peut efficacement prévenir et traiter l’hypertension en améliorant la circulation, en réduisant le stress et n stabilisant le poids. Qu’est-ce que l’hypertension artérielle ? L’hypertension correspond à une pression anormalement élevée du sang dans les artères. On parle d’hypertension artérielle lorsque les valeurs dépassent 140 mmHg pour la pression systolique (au moment où le cœur se contracte) et/ou 90 mmHg pour la pression diastolique (quand le cœur se relâche), de manière répétée. Cette affection est dite "silencieuse", car elle ne provoque souvent aucun symptôme perceptible. Pourtant, ses conséquences peuvent être graves : accidents vasculaires cérébraux (AVC), infarctus du myocarde, insuffisance rénale, troubles cognitifs (1). Les facteurs de risque sont multiples : surpoids, tabac, stress chronique, alimentation trop salée, sédentarité ou encore antécédents familiaux. C’est pourquoi il est essentiel de faire surveiller sa tension artérielle régulièrement, surtout après 40 ans. Pourquoi l’activité physique aide à réguler l’hypertension ? L’activité physique est l’un des traitements non médicamenteux les plus efficaces pour faire baisser la tension artérielle. De nombreuses études scientifiques, dont celles de la Haute Autorité de Santé (2) ou de la Fédération Française de Cardiologie (3) , confirment qu’une activité régulière a un effet hypotenseur durable. L'activité physique agit de plusieurs manières : Amélioration de la circulation sanguine : l’activité physique optimise la circulation et l'élasticité des vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le retour du sang vers le cœur. Renforcement du muscle cardiaque : le cœur devient plus fort, ce qui lui permet de fonctionner plus efficacement et d’abaisser la pression artérielle. Réduction du stress : le stress est un facteur majeur de l’hypertension. L’exercice permet de diminuer les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Stabilisation du poids corporel : l'exercice aide à maintenir un poids santé, ce qui est essentiel pour lutter contre l’hypertension, car le surpoids est un facteur aggravant. Amélioration de la qualité du sommeil : l’activité physique favorise un meilleur sommeil, qui est également bénéfique pour la gestion de la tension artérielle. L’exercice physique devient ainsi un outil clé dans la prévention et la gestion de l’hypertension. Activité physique et hypertension : quelles pratiques choisir ? Chez les personnes hypertendues, l’activité physique doit être variée, régulière et adaptée au niveau de forme et à l’état de santé. On distingue plusieurs types d’activités à intégrer dans une semaine : 1. Les activités de la vie quotidienne , comme marcher, monter les escaliers, jardiner ou faire le ménage, doivent être encouragées au quotidien. Elles doivent être réalisées à une intensité légère à modérée, et contribuent à lutter contre la sédentarité. 2. Les activités d’endurance , comme la marche rapide, le vélo ou la natation, sont à pratiquer 3 à 7 jours par semaine , à intensité modérée (ou élevée si bien tolérée). Il est recommandé de viser au moins 30 minutes par jour , en continu ou en fractionné. Ces activités permettent de renforcer le système cardiovasculaire tout en réduisant progressivement la pression artérielle. 3. Le renforcement musculaire doit être pratiqué 2 à 3 fois par semaine , de préférence sur des jours non consécutifs. Il consiste en 2 à 4 séries de 8 à 12 répétitions par exercice ciblant les grands groupes musculaires. L’intensité doit être modérée et augmentée prudemment si bien tolérée. Les exercices peuvent se faire avec des poids légers, des bandes élastiques ou du matériel adapté. 4. Les exercices d’assouplissement , tels que les étirements statiques ou dynamiques, sont également bénéfiques. À raison de 2 à 3 fois par semaine , ils doivent être réalisés jusqu’à ressentir une légère tension, sans douleur, pendant 10 à 30 secondes , avec 2 à 4 répétitions par mouvement. Ces pratiques favorisent la mobilité, la récupération et la détente. À quel rythme pratiquer pour un effet sur la tension artérielle ? Selon les recommandations de l’ Organisation Mondiale de la Santé (4), il est conseillé de pratiquer au moins 150 à 300 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine. Cela équivaut à environ 30 minutes par jour , cinq jours par semaine. Ces séances peuvent être fractionnées en plusieurs courtes périodes : trois fois 10 minutes dans la journée, par exemple, peuvent suffire à obtenir un bénéfice cardiovasculaire. Compléter l’activité physique par de bonnes habitudes de vie ! En plus de l’activité physique, quelques habitudes peuvent aider à contrôler votre tension artérielle : Maintenir un poids santé , surtout en cas de surpoids. Limiter la consommation de sel et favoriser une alimentation équilibrée. Marcher 30 minutes par jour peut réduire la tension de 5 à 10 mm Hg. Arrêter de fumer et limiter la consommation d'alcool . Ces habitudes, combinées à l’exercice, peuvent réduire efficacement les risques liés à l'hypertension. Dépister et mesurer sa tension régulièrement La Journée mondiale de l'hypertension souligne l'importance du dépistage régulier, surtout si vous présentez des facteurs de risque. Étant souvent asymptomatique, l'hypertension peut être détectée tôt grâce à des contrôles réguliers. Il est essentiel de mesurer correctement votre tension en repos et avec un appareil validé. Consultez un professionnel pour vous assurer de la précision de vos mesures et prévenir les complications liées à l’hypertension. Sources : (1) Assurance Maladie – Hypertension artérielle - HTA | ameli.fr (2) Haute Autorité de Santé - Prise en charge de l'hypertension artérielle de l'adulte - HAS (3) Fédération Française de Cardiologie - L'hypertension artérielle - FFC (4) Organisation Mondiale de la Santé - Hypertension OMS
- Prise en charge du diabète : Merci l’activité physique !
La pratique d’une activité physique régulière offre un effet protecteur en limitant notamment la prise de poids, le risque de maladie cardiovasculaire et d’hypertension. Le saviez-vous ? En 2021, le diabète a été responsable de plus de 85 000 décès en France. Par ailleurs, la prévalence de cette maladie chronique n’a cessé d’augmenter ces dernières années, atteignant 6,30 % en 2022, soit plus de 4 millions de Français concernés (1). Et la situation ne risque pas de s’améliorer puisqu’en 2027, on estime que 520 000 personnes supplémentaires pourraient être atteintes de diabète. Une maladie qui coûte cher à l’Assurance maladie avec plus de 10 milliards d’euros de remboursement chaque année ! Quelles différences entre diabète de type 1 et 2 ? 90% des adultes diabétiques sont atteints d’un diabète de type 2 (DT2). En cause : un excès de sucre dans le sang résultant d’une mauvaise utilisation de l’insuline, hormone régulatrice, par les cellules de l’organisme. Le DT2 peut conduire à des complications aigües ou chroniques pouvant toucher le cœur et les artères, les reins, les yeux, les nerfs, les dents et les pieds. Le diabète de type 2 apparaît généralement après 40 ans, sa fréquence augmentant avec l’âge. Mais il peut passer inaperçu pendant plusieurs années. Cette maladie, souvent associée au surpoids et à l’obésité, est liée à l’évolution du mode de vie, avec une alimentation trop riche ou déséquilibrée (graisses et sucres) et un manque d’activité physique. Le diabète de type 1 (DT1) est dû quant à lui à une absence de sécrétion d'insuline par le pancréas. Il apparaît en général dans l’enfance ou l’adolescence et réclame un traitement à vie par injections d’insuline, une auto-surveillance rapprochée de la glycémie et une attention à son alimentation. On ne connaît pas encore de moyen de prévenir le DT 1. Mais on peut réduire le risque de complications et améliorer la qualité de vie. Quels sont bénéfices de l’activité physique sur le diabète ? Afin de garantir une prise en charge optimale des patients atteints de diabète, la Haute Autorité de Santé (HAS) met à jour ses recommandations à l’attention des professionnels de santé (2). Pour la première fois, elle positionne en 1re intention les Thérapeutiques Non Médicamenteuses (TNM) qui ont fait la preuve de leur efficacité ces dernières années, dont l’activité physique (AP) et la lutte contre la sédentarité. L’AP améliore la sensibilité à l’insuline, permettant ainsi aux cellules de capter le glucose plus efficacement pour avoir un meilleur équilibre glycémique. Elle a aussi un effet protecteur en limitant la prise de poids, en diminuant le risque de maladie cardiovasculaire et d’hypertension artérielle, avec une diminution du « mauvais cholestérol » et une augmentation du « bon cholestérol ». De plus, l’AP favorise le bien-être mental et physique, car elle diminue le stress et l’anxiété, elle améliore la qualité du sommeil et augmente la confiance en soi (3). Quels sont les exercices à privilégier au quotidien ? Pour une personne diabétique il est recommandé d’être aussi actif que possible au quotidien et de pratiquer une AP adaptée à son profil, ce qui nécessite de consulter au préalable son médecin (précautions, intensité…). Il est recommandé d’intégrer une activité aérobie (marche, natation, vélo, course à pied, gym…), des exercices de renforcement (au poids de corps, avec haltères ou bandes de résistance) et d’assouplissement dans sa routine. Ces 3 types d’activités peuvent être combinées dans une même séance d’une durée de 30 min à 1h. Il est conseillé de la renouveler deux à trois fois par semaine avec une intensité modérée à intense et 1 à 2 jours d’intervalle. L’augmentation de la durée et de l’intensité doit être progressive, en fonction des envies, de la condition physique et du profil de chacun ! Sources : (1) Fédération Française des Diabétiques (2024). Les chiffres du diabète en France. (2) Haute Autorité de Santé (2024). Diabète de type 2 : les thérapies non médicamenteuses d’abord. (3) Fédération Française des Diabétiques (2024). Les bienfaits de l’activité physique pour la santé et pour mon diabète. (4) Foucaut, A., et al. (2024). Ordonnance en activité physique adaptée (2ème ed.). Maloine.
- Activité physique : un allié précieux dans la prise en charge du cancer
Chaque année, la France enregistre plus de 400 000 nouveaux cas de cancer, faisant de cette maladie la première cause de mortalité prématurée dans le pays. Aujourd'hui, près de 3,8 millions de personnes vivent avec un diagnostic de cancer. Cette situation souligne l'importance de mettre en place des stratégies de prévention efficaces pour réduire les risques et améliorer la détection précoce. Adopter un mode de vie sain, en réduisant notamment les facteurs de risque tels que l'inactivité physique et une alimentation déséquilibrée, est essentiel. La sensibilisation et l'éducation à la santé constituent des leviers importants dans la prise en charge du cancer. Peut-on prévenir les maladies chroniques par l’activité physique ? Face à l'augmentation des cas de cancer, l’activité physique se révèle être une mesure préventive cruciale. Elle offre de nombreux bienfaits, notamment dans la prise en charge des maladies chroniques, dont le cancer. Une étude menée sur 10 ans, portant sur 750 000 patients, a montré qu’une pratique régulière de 2,5 à 5 heures d’activité physique modérée par semaine réduit les risques de développer sept types de cancers : côlon, sein, endomètre, rein, myélome, foie et lymphome . Est-il possible d'améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer ? L’activité physique offre de nombreux avantages, non seulement en prévention, mais aussi en tant qu'outil thérapeutique pour les personnes atteintes de cancer. Elle aide à réduire la fatigue, améliore la qualité de vie, diminue le stress et augmente la tolérance aux effets secondaires des traitements. Des études ont prouvé qu’une activité physique régulière, pendant et après les traitements, peut réduire jusqu’à 30 % le taux de mortalité et le risque de rechute, notamment pour le cancer du sein. Cela explique pourquoi l'activité physique est désormais reconnue comme une thérapie non médicamenteuse par la Haute Autorité de Santé (HAS), soulignant ainsi son rôle essentiel dans la prise en charge des patients. Activité physique : quels repères ? Pendant les traitements médicaux et la radiothérapie, il peut être difficile d'atteindre les repères d’activité physique optimaux en raison de la fatigue et des effets secondaires des traitements. Cependant, l'objectif principal reste de lutter contre l'augmentation de la sédentarité, qui peut aggraver les symptômes et réduire la qualité de vie. Il est crucial d'encourager les patients à éviter les périodes prolongées passées en position allongée ou assise et à privilégier des mouvements légers lorsque cela est possible. Idéalement, il est recommandé d’adopter un mode de vie actif, en suivant des repères proches de ceux destinés à la population générale : pratiquer au moins 30 minutes d'activités physiques dynamiques chaque jour, comme la marche, la natation ou le vélo, complétées par des exercices de renforcement musculaire, d’assouplissement et d’équilibre deux fois par semaine. Cette approche permet non seulement de maintenir une bonne condition physique, mais aussi de favoriser une meilleure gestion du stress, de la douleur et des effets secondaires des traitements. ( 1) Matthews et al., Amount and Intensity of Leisure-Time Physical Activity and Lower Cancer Risk. J Clin Oncol 2019. (2) Ibrahim et al. Physical activity and survival after breast cancer diagnosis : meta-analysis of published studies. Med Onco 2011. Mina se mobilise pour Octobre Rose Chaque année, "Octobre Rose” met l'accent sur l'importance du dépistage, notamment après 50 ans. Comme le rappelle L'Institut National du Cancer, le cancer du sein avec plus de 50.000 nouveaux cas chaque année est le plus fréquent chez les femmes et constitue la principale cause de mortalité. Une femme sur huit sera confrontée au cours de sa vie à un cancer du sein. Pourtant détecté tôt, ce cancer peut être guéri dans 90 % des cas. Depuis deux ans, Mina se mobilise pour Octobre Rose et propose plusieurs animations autour de l'Activité Physique Adaptée (des bilans mais aussi des ateliers) au sein du Centre de Cancérologie de la Porte de Saint Cloud et de la Clinique Bizet à Paris dans le 16e.
- Addiction au tabac : comment l’activité physique peut devenir un allié ?
Chaque 31 mai, la journée mondiale sans tabac rappelle que le tabac tue près de 8 millions de personnes dans le monde (1). Pourtant, l’activité physique peut devenir un allié puissant pour accompagner le sevrage et améliorer la santé des 13 millions de fumeurs en France (2). Pourquoi le tabac crée-t-il une dépendance si forte ? La nicotine, principale substance psychoactive du tabac, agit rapidement sur le cerveau en libérant des neurotransmetteurs comme la dopamine, qui induisent des sensations de plaisir et de relaxation. Cette action crée une forte dépendance physique et psychologique, rendant l'arrêt du tabac difficile. Cependant, la dépendance au tabac ne se limite pas à la nicotine : elle s’accompagne aussi d’un aspect comportemental, comme la prise de cigarette à des moments précis de la journée ou dans des situations stressantes. Activité physique : des bienfaits immédiats et durables L'activité physique peut briser ce cycle en offrant des bienfaits immédiats et durables. En effet, l’exercice stimule la production de neurotransmetteurs bénéfiques, tels que les endorphines et la sérotonine, qui améliorent l’humeur et atténuent les symptômes de sevrage (3). 1. Réduction du stress et de l’anxiété L’un des principaux déclencheurs de la consommation de tabac est le stress. La pratique régulière d’un sport, qu’il s’agisse de marche rapide ou de course, libère des endorphines, ces hormones du bien-être. Objectif : réduire l’anxiété et apprendre à mieux gérer les situations stressantes sans avoir besoin de fumer. 2. Diminution de l'envie de fumer Les études montrent que l’activité physique peut réduire de manière significative les envies de fumer. Lorsque vous pratiquez une activité physique, votre cerveau se concentre sur l’effort et les sensations corporelles, limitant ainsi les pensées liées à la cigarette. 3 . Lutte contre la prise de poids liée au sevrage En arrêtant le tabac, de nombreux fumeurs sont inquiets à l'idée de prendre du poids car il est vrai que l'apétit peut augmenter. L’activité physique régulière, en particulier les exercices cardiovasculaires, aide à brûler des calories et à maintenir un poids stable, réduisant ainsi ce risque. 4. Renforcement de la santé pulmonaire Le tabac est l’un des plus grands ennemis des poumons. Lorsque vous arrêtez de fumer, la fonction pulmonaire commence lentement à se rétablir. L’activité physique, en particulier les exercices d’endurance, améliore la capacité pulmonaire et aide à renforcer le système respiratoire. La course à pied, le vélo ou même la natation sont des pratiques intéressantes pour améliorer l'endurance cardiovasculaire et pulmonaire. Deux exercices adaptés pour se remettre en mouvement Chez Mina , nous savons que le sevrage tabagique est un défi autant physique que mental. Pour vous aider à franchir cette étape, nos programmes d’activité physique adaptée proposent des mouvements ciblés, accessibles à tous, pour réduire le stress, limiter les envies de fumer et renforcer votre santé au quotidien. Voici deux exercices simples pour commencer. Gym douce en position assise Idéale pour les personnes sédentaires, cette routine mobilise les articulations et stimule la circulation tout en apaisant les tensions. Elle consiste en des mouvements simples, réalisés sur chaise : cercles de bras, montées de genoux, inclinaisons du buste. Accessible à tous, cette activité permet d’occuper les mains et l’esprit, tout en remplaçant les gestes rituels liés à la cigarette. Exe rcices de respiration et étirements Ce type de séance mêle respiration profonde, auto-étirements et mouvements fluides, inspirés du yoga doux ou du stretching. En se concentrant sur la respiration lente et maîtrisée, on favorise la détente, on réduit les envies de fumer et on apprend à mieux gérer les pics d’anxiété. Ces exercices sont particulièrement utiles en cas de pulsions ou de stress liés au manque. Si vous souhaitez voir ces exercices en action ou découvrir davantage de vidéos pour vous accompagner dans votre sevrage tabagique, rendez-vous sur notre chaîne YouTube Mina Santé . Nous vous guidons à chaque étape de votre parcours pour arrêter de fumer et retrouver une meilleure santé grâce à l’activité physique adaptée. À quel rythme pratiquer pour un sevrage efficace ? Les recommandations sont claires : il est conseillé de pratiquer 150 minutes d’activité modérée par semaine , ce qui correspond à environ 30 minutes par jour , cinq jours par semaine. Vous pouvez ajuster la durée et l'intensité selon votre forme, mais l’essentiel est de rester régulier. Si vous commencez à vous entraîner, commencez lentement et augmentez progressivement la durée des séances (3). L’activité physique peut-elle remplacer un traitement de sevrage ? L'activité physique a montré qu'elle améliore la gestion du stress et diminue l'anxiété, deux facteurs qui déclenchent l'addiction au tabac. En intégrant régulièrement de l'exercice, comme la marche ou des exercices de relaxation, les chances de succès dans le sevrage peuvent augmenter de 20 à 30 %. Toutefois, un suivi médical est toujours recommandé, car il permet de mieux gérer les symptômes de sevrage et de maximiser les résultats ( 4). Sources : (1) Organisation mondiale de la santé – Tabagisme : www.who.int ( 2) Institut national du cancer – Le tabac et ses effets sur la santé : www.e-cancer.fr (3) Fédération Française de Cardiologie – L'activité physique et la santé : www.fedecardio.org (4) Haute Autorité de Santé – Sevrage tabagique : www.has-sante.fr