L'Activité Physique Adaptée intervient à trois niveaux :

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      1 - éviter un déconditionnement physique souvent lié à une période d'hospitalisation.

De plus en plus d'études démontrent que 10 jours de repos au lit peuvent entraîner une perte de masse maigre composée principalement de muscles (environ 1,5 kg). Cela est très problématique pour les personnes âgées, qui sont déjà dans un processus « naturel » de perte musculaire. Une sédentarité imposée par une hospitalisation peut ainsi entraîner un déconditionnement physique important.

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      2 - permettre une meilleure tolérance des traitements durant l'hospitalisation.

L’activité physique réduirait au sein de la moelle épinière l’efficacité des récepteurs NMDA, qui contribuent à amplifier la douleur. De même, le fait de bouger agit sur l’immunité en augmentant la proportion d’une famille de cellules, les macrophages dits M2, impliqués dans notre réparation et cicatrisation cellulaire, qui possèdent un effet anti-inflammatoire, donc antalgique (1). De plus, grâce à la production d’endorphines, l’activité physique agit aussi sur les troubles anxieux et dépressifs, souvent liés à la douleur chronique.

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     3 - diminuer les risques de survenue de maladies chroniques et de récidives en post-hospitalisation.

L’activité physique régulière, en améliorant le contrôle de la glycémie, peut prévenir ou retarder la survenue d’un diabète de type 2. Elle réduit également de 60% les risques de maladies cardio-vasculaires.

Selon une étude menée sur 750 000 patients pendant 10 ans (2), pratiquer 2,5h à 5h d'activité physique modérée chaque semaine permet de réduire significativement les risques d'apparition des cancers du côlon, du sein, du rein, du foie. Et réduit de près de 30% les risques de récidive notamment du cancer du sein et du côlon.

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(1) Neurochirurgien Marc Lévêque,"Libérons-nous de la douleur", Buchet-Chastel, 2022

(2) Matthews et al., "Amount and intensity of leisure-time physical activity and lower cancer risk", J Clin Oncol 2019.

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